En décembre 2015, en fouillant dans un marché d’antiquités, nous sommes tombés sur un stand où les propriétaires vidaient gratuitement des maisons et vendaient ensuite les objets qu’ils prenaient.
Parmi tout ce tas de choses, nous avons trouvé la correspondance de Carmen Muñoz avec son mari à la fin des années 1950.
Ainsi, pour 20 euros, nous avons acheté une partie de la vie d’une personne : ses lettres et quelques photos.

En lisant ces lettres et en nous plongeant si intimement dans la vie de Carmen, et à cause de la façon dont nous avions trouvé ces souvenirs, vendus dans un marché aux puces, nous avons décidé que nous devions sauver sa mémoire et rendre hommage à cette femme inconnue.

Ce projet repose sur la volonté de ne pas oublier, de faire prendre conscience de l’importance de la vie de chacun, des expériences et des souvenirs qui la forment et qui nous forment, même si ces souvenirs finissent par être vendus pour quelques euros sur un marché aux puces.